Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh DIBA, a présidé jeudi, une rencontre virtuelle avec la communauté des investisseurs internationaux afin de partager les conclusions du rapport de la Cour des comptes et de présenter les mesures correctives et réformes d’ores et déjà mises en œuvre ou envisagées pour renforcer la gestion des finances publiques.
La séance a réuni 371 participants, comprenant des investisseurs internationaux, en majorité anglo-saxons, américains et européens. « Le ministre des Finances et du Budget a exposé aux investisseurs les défis liés à la gestion des finances publiques relevés par la Cour des comptes et les réponses apportées par le Gouvernement. La correction des écarts identifiés sera adressée notamment par l’amélioration des mécanismes de contrôle budgétaire, l’optimisation de la gestion de la dette publique, le renforcement de la fiabilité des statistiques de finances publiques et la mise en place d’un système d’information intégré pour une digitalisation des opérations et une meilleure traçabilité des finances de l’État », lit-on dans le communiqué du MFB.
Qui ajoute que « le Sénégal poursuit ainsi son objectif de réduction du déficit budgétaire, avec une trajectoire de consolidation crédible visant à ramener ce déficit à 7,1% du PIB en 2025, puis à 5% en 2026, pour atteindre 3% d’ici 2027 »
Le ministre Cheikh DIBA, s’est ensuite prêté à l’exercice de réponse aux interrogations des participants en apportant des éclaircissements « sur les mesures prises pour garantir une exécution budgétaire rigoureuse et renforcer la transparence des finances publiques. Il a également tenu à rappeler que l’État continuera à considérer favorablement les opportunités de gestion active de sa dette, conformément à sa stratégie de gestion de la dette à moyen terme. Les perspectives de croissance induites par l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, la maîtrise du déficit avec la trajectoire de consolidation et le recours aux instruments de financement innovants permettront d’infléchir le ratio d’endettement ».