Le Directeur général de l’Action sociale, Boucar DIOUF Salma Koor, a réagi à la sortie d’Ansoumana DIONE suite à la décision du Ministre de tutelle de ne pas célébrer, le 10 octobre 2024, la journée mondiale de la santé mentale au sein du centre ASSAM, dirigé par ce dernier.
Il a rappelle que « le centre ASSAM a été construit avec des fonds publics à hauteur de 900 millions de francs CFA sous l’administration du Président Abdoulaye Wade ».
Selon lui, la gestion de ce centre avait été confiée à M. DIONE par une simple lettre du Ministre de l’époque, sous la pression de Macky SALL.
M. Diouf dénonce également « l’occupation illégale des lieux par Ansoumana DIONE et sa famille, ainsi que l’expulsion du personnel médical qui s’occupait des malades mentaux ».
Il révèle également que Ansoumana DIONE a reconnu publiquement « avoir reçu des fonds de l’ancien régime, sans que l’utilisation de ces fonds ne soit connue à ce jour ».
Occupation illégale des lieux par Ansoumana DIONE et sa famille
Le Directeur général de l’Action sociale met également en lumière le statut irrégulier de M. DIONE au sein de la DGAS.
« Se présentant comme conseiller, il n’a jamais pu fournir de preuve de sa nomination et perçoit un salaire sans jamais se présenter sur son lieu de travail. Son profil ne correspond pas non plus aux critères de recrutement de la DGAS, ce qui a conduit à la non-reconduction de son contrat lors du récent renouvellement des contrats des agents contractuels », peut-on lire dans son communiqué parvenu à Walfnet.
Boucar DIOUF d’affirmer que la Direction générale de l’Action sociale ne tolèrera plus les pratiques de « JUB JUBBAL JUBANTI » (clientélisme) et que l’intérêt général primera désormais sur les intérêts particuliers.
Liboire SAGNA