Diongol, un village marqué par les stigmates de la guerre en Casamance, a accueilli mercredi dernier la célébration de la Journée internationale de la paix. À cette occasion, Mgr Jean-Baptiste Valter MANGA, évêque du diocèse de Ziguinchor, a lancé un appel vibrant à la réconciliation et au pardon entre les communautés.
« Nous devons travailler pour une Casamance réconciliée et pacifiée », a insisté l’évêque dans son homélie. Il a rappelé la nécessité de tourner la page des conflits passés et de bâtir un avenir meilleur pour les générations futures. « La paix, c’est aussi la capacité de pardonner, de tourner la page et de ne jamais oublier », a-t-il souligné.
L’évêque a également mis l’accent sur l’importance de développer l’économie locale et de créer des opportunités pour les jeunes afin de prévenir de nouvelles tensions.
Il a par ailleurs appelé les autorités, les acteurs de la société civile et les populations à s’unir pour construire une paix durable en Casamance.
La célébration de la Journée internationale de la paix à Diongol a été l’occasion de rappeler les souffrances endurées par les populations de cette région pendant des décennies.
Liboire SAGNA