C’est Amadou SECK vice-président du Conseil national du patronat (CNP) qui a vendu la mèche lundi. La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et le Conseil national du patronat (CNP) vont “fusionner” pour permettre au patronat de parler “d’une seule voix” face au gouvernement. Les deux organisations regroupent pratiquement “90% des entreprises formelles dans divers secteurs d’activités” qui
vont de l’agro-alimentaire au gaz, en passant par le pétrole, les filières tomate et riz et même des concessionnaires automobiles.
Amadou SECK, qui participait à la réunion préparatoire des états généraux de l’industrie et du commerce, a donné les contours du projet de fusion. “Aujourd’hui, avec l’avènement du Projet [Nouveau référentiel des politiques publiques], les nouvelles autorités veulent parler avec le patronat d’une seule voix. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et le Conseil national du patronat (CNP), qui sont les deux structures plus importantes du patronat, vont fusionner”, a-t-il annoncé, rapporte Le Témoin.
Selon Amadou SECK, le processus lancé dans ce cadre pourrait arriver à terme d’ici la fin de l’année. “Je crois que c’est une très bonne chose qui permet aujourd’hui au secteur privé d’être renforcé, parce qu’on nous a toujours reproché d’être divisés et je crois que c’est une amorce”, a indiqué le président de l’Union des prestataires industriels et commerçants du Sénégal (UPIC).
Selon lui, cette nouvelle démarche permettra à ces organisations de “fusionner” leurs branches d’activités, comme l’industrie, le commerce et les assurances, pour “pouvoir parler d’une même voix”, ce qui “sera bénéfique pour les autorités et pour le patronat”.