Ainsi, pour ne pas donner l’impression de ne plus être utile dans une gouvernance où les affaires courantes de l’État et de la République sont expédiées régulièrement. Ils sont capables de créer un semble de crise ou de distorsion là où règne un calme favorable à la satisfaction des besoins des populations.
Pour leur existence médiatique et même professionnelle, il peut arriver qu’ils fassent des sorties médiatiques rien que pour montrer qu’ils sont là, au cas où, ils auraient été oubliés par les tenants du pouvoir.
Nos fameux médiateurs doivent intégrer la rupture et le changement au Sénégal.
Ils doivent comprendre que le Président de la République s’occupe de la vie de toute une nation, de 18 millions de Sénégalais. Il ne peut donc s’occuper d’agenda qui n’entre pas en droit ligne avec la raison principale de son élection à la magistrature suprême.
Étant conscient, qu’il ne peut pas tout faire. Il se fait assister dans sa mission de charge publique par son Premier Ministre désigné sur la base d’une confiance et de compétences absolues.
Justement, le Premier Ministre est le chef du gouvernement, il coordonne l’action du gouvernement dont il est le patron.
C’est le chef d’orchestre gouvernemental, la cheville ouvrière du gouvernement dans un exécutif bicéphale (Chef de l’État et Premier Ministre).
Par conséquent, celui-ci doit gouverner et assurer la plénitude des prérogatives qui lui sont confiées par la constitution et des actions mises sous sa responsabilité par le Président de la République.
Il doit assumer pleinement son rôle dans un contexte de rupture et de changement.
Dès lors, je ne vois pas pourquoi le fait que le Premier Ministre gouverne pourrait déranger certains au point d’en faire un argument d’existence Politique et Médiatique.
Au Travail pour un Sénégal Souverain, Juste et Prospère dans une Afrique en Progrès #leprojetpastef.
Par Papis Dabakh Samba CISSÉ, Juriste d’entreprise et d’affaires, membre de PASTEF Velingara/Kounkané.
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