Pour lutter contre les viols dans le sud, un groupe d’analyse comportant les services de la police, de la gendarmerie, les ONG et association a été mis en place. Le coordonnateur du projet ‘Agir ensemble contre les violences sexuelles’ qui a participé à cet atelier a révélé qu’à Ziguinchor chaque semaine un viol est commis.
Un constat effarant qui fait que toutes ces entités ont réuni leur expertise pour la «prévention afin d’atténuer le phénomène ».
Selon Mouhamadou Racine NDIAIYE, on ne peut pas éradiquer le phénomène mais la prévention qui passe d’abord par la sensibilisation sur le terrain notamment à travers des pièces de théâtre, des forums pour montrer aux populations comment elles doivent agir en cas de viol va amoindrir le phénomène.
«A Ziguinchor, il ne se passe pas une semaine sans qu’un cas de viol soit enregistré. Cela prouve le taux de viol élevé qui est enregistré dans la région. Ces dires sont confirmés par l’hôpital à sa représentante. Nous espérons contribuer à faire baisser le taux», indique le coordonnateur de
‘Agir ensemble contre les violences sexuelles’.
Après la prévention, la prise en charge des victimes de violences sexuelles est nécessaire. Un autre aspect que Mouhamadou Racine NDIAYE veut atteindre.