Jeudi 23 mai, lors du débat du Conseil de sécurité consacré au renforcement du rôle des États d’Afrique face aux problèmes de sécurité et de développement dans le monde, à New York, le Secrétaire général de l’ONU a plaidé pour le renforcement du rôle de l’Afrique en faveur de la paix.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres soutient une inclusion plus importante du continent africain dans la construction de la paix et le développement au niveau mondial.
“L’Afrique est une voix importante pour le bien du monde. Le continent abrite de nombreux exemples d’unité et de solidarité dans un monde fracturé. Nous voyons cette unité dans l’accent mis par l’Afrique sur l’éradication de la pauvreté et de la faim, le soutien aux réfugiés fuyant les frontières et la réalisation du développement durable. Nous la voyons aussi dans les efforts déployés par le continent pour travailler ensemble à la construction d’une économie continentale moderne, diversifiée, innovante et puissante, au bénéfice de tous les Africains“, déclare-t-il, lors du débat du Conseil de sécurité.
“Il faut que la paix règne en Afrique et ailleurs. Trop d’Africains sont pris dans l’enfer des conflits, ou exposés au danger permanent du terrorisme et de l’extrémisme violent au sein de leur communauté”, a rappelé le Secrétaire général, citant les pays du Sahel, le bassin du lac Tchad, la Somalie, la République démocratique du Congo et le Soudan.
Une fois encore, il a rappelé la nécessité de remédier à l’absence de représentation permanente de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité.
“L’Afrique mérite de faire entendre sa voix dans l’architecture de paix et de sécurité. Mais la voix de l’Afrique ne peut être entendue que si les pays africains peuvent participer aux structures de gouvernance mondiale sur un pied d’égalité“, a proclamé le secrétaire de l’ONU.
L’ONU et l’Union Africaine “élaborent une feuille de route commune pour faire aboutir cette avancée importante“. Antonio Guterres estime effectivement que le partenariat avec l’Afrique n’est salutaire que si les solutions aux problèmes du continent sont décidées d’un commun accord.
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