Le président de la France Insoumise, a indiqué, jeudi, a Dakar, qu’aucun pouvoir issu d’une révolution citoyenne ne peut et souvent ne veut échapper à l’injonction qu’il a reçu des masses.
Jean Luc MELENCHON animait une conférence conjointe, à la salle de conférence Ucad 2 de l’université Cheikh Anta DIOP, avec le président du PASTEF Ousmane SONKO devant une assistante venue pour assister à l’avènement.
« La révolution citoyenne , c’est le contrôle populaire c’est-à-dire la souveraineté(…), la souveraineté ne peut se détacher de la question, quand on n’est pas indépendant et l’indépendance n’est pas un statut. C’est pensais plus, une crise qui signifie entre les dépendances de devenir autant qu’on le peut chaque fois qu’on le peut autosuffisant pour soulager l’humanité universelle du grand déménagement permanent des marchandises auxquelles se livrent aujourd’hui et pour permettre qu’à tout moment soient sécurisé les approvisionnements qui se sont rompus, vous l’avez vu pendant la crise du COVID si bien que tous ceux qui nous prenaient la mondialisation comme le sommet de ce que l’expérience humaine pouvait être en oubliant de dire que leur mondialisation c’est une nouvelle organisation du travail international reposant sur un seul et unique avantage comparatif qui on peut moins payer ou on peut mieux saccager sans payer » a-t-il soutenu.
Selon Jean Luc MELENCHON c’est une irresponsabilité sociale et environnementale qui est une des questions majeures de notre temps pour ce qui est du contrôle.
« Donc si souveraineté et indépendance vont ensemble chacun comprend que la liberté est le contrôle populaire (..) C’est pourquoi cette révolution est dite citoyenne puisque son moyen et citoyen et son objectif est là, ensuite quel programme sera appliqué », s’interroge-t-il.
Il soutient cependant qu’aucun pouvoir issu d’une révolution citoyenne ne peut et souvent ne veut échapper à l’injonction qu’il a reçu des masses permettent cette auto contrôle mais surtout l’implication.
« C’est pourquoi je partage avec le Pastef une idée fondamentale de l’action politique, elle doit être inclusive elle ne doit pas être de surplomb elle n’est pas un injonction que les dirigeants font combattre, elle est une osmose et pour bien dire une symbiose, une complémentarité des niveaux d’action, si cette complémentarité se rompt alors le pacte politique lui-même se rompt », insiste le leader des Insoumis.
« Toute la question posée et donc pour nous tous c’est d’abord pour nous qui théorisons quel sera dans les processus qui vont venir la place de l’initiative populaire ce n’est pas une question simple à régler. Il ne suffit pas de dire y a qu’à pour qu’on on voudrait que les réclamer comme si on était au pied d’un arbre de Noël », a-t-il dit.
Il s’agit de s’impliquer, d’intervenir et de trouver les formes qui permettent de rendre cette insertion inclusive pour la patrie tout entière.
« Voilà pourquoi j’approuve et je trouve un marquant pour nous que le Pastef se dise partout patriote car voyez-vous, l’idée de nation est née dans mon pays mais à l’époque elle voulait dire nos royaumes, elle voulait dire le peuple et le mot a été récupéré, si bien que à la fin la nation est devenue le prétexte à la barbarie. Elle a donné le nationalisme mais le patriotisme ce n’est pas le nationalisme, le nationalisme c’est la haine des autres le patriotisme c’est l’amour. Et cela les deux concepts, aujourd’hui , s’opposent mais c’est évidemment le statut du citoyen règle », a-t-il déclaré.
Liboire SAGNA