Alors que plusieurs universités et grandes écoles ont été le théâtre de manifestations ces derniers jours, l’Union syndicale lycéenne appelle au blocus des lycées partout en France lundi 6 et mardi 7 mai, pour réclamer un cessez-le-feu à Gaza.
Après les facs et les grandes écoles, les lycées. Le mouvement réclamant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza pourrait s’étendre lundi et mardi, avec l’appel lancé par l’Union syndicale lycéenne, à des occupations et blocus d’établissements dans toute la France.
Cette organisation de jeunesse, qui se présente comme le premier syndicat lycéen du pays, veut réclamer par ces actions la fin des combats à Gaza et la reconnaissance de l’État palestinien par la France. L’USL dénonce un «génocide» en cours dans l’enclave palestinienne mais aussi la «répression policière» contre les blocages menés ces derniers jours dans plusieurs universités et grandes écoles, dont plusieurs antennes de Sciences Po.
«On aura des blocus partout en France» le 6 et le 7 mai, affirme Gwenn Thomas-Alves, porte-parole de l’Union syndicale lycéenne, qui estime que les lycéens veulent se mobiliser car ils ont «l’impression de rester les bras croisés face» à la situation à Gaza, où l’armée israélienne a commencé à intervenir militairement fin octobre 2023, en représailles aux attaques terroristes du Hamas qui ont fait plus de 1 000 morts et des dizaines d’otages le 7 octobre.
Dans son appel au blocus, l’Union syndicale lycéenne fait référence au mouvement pro-palestinien en cours depuis plusieurs semaines sur les campus américains, parti de l’université de Columbia, à New York.
Après l’évacuation de Sciences Po Paris vendredi et la fermeture de Sciences Po Lyon jusqu’au 12 mai, «la fermeté est et restera totale», ont fait savoir les services du Premier ministre.
Khadija NDIAYE