L’armée israélienne a déclaré, dimanche, que l’une de ses bases militaires avait été endommagée par l’attaque iranienne.
Selon le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari, plus de 200 drones et missiles ont été lancés depuis l’Iran contre Israël et une base militaire a été légèrement endommagée lors de l’attaque.
Hagari a affirmé que l’armée de l’air avait intercepté et abattu la plupart des drones et des missiles avant qu’ils n’atteignent leur cible.
Il a ajouté que des dizaines d’avions de guerre étaient déployés pour intercepter les menaces aériennes.
Le commandement du front intérieur de l’armée a, pour sa part, annoncé la fin de l’attaque iranienne et qu’il n’était plus nécessaire de se réfugier dans des abris dans tout Israël.
L’Iran a lancé des dizaines de drones et de missiles en direction d’Israël, alors que les tensions sont à leur comble entre les deux pays suite à l’attaque de la semaine dernière contre le consulat iranien en Syrie, a confirmé, samedi, l’armée israélienne.
Le Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI) a précisé que cette attaque venait en représailles aux “nombreux crimes” commis par Israël, notamment l’attaque de la semaine dernière contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas.
L’armée israélienne a déclaré que ses forces étaient en état d’alerte à la suite de l’attaque iranienne.
L’attaque au missile contre le consulat iranien à Damas, le 1er avril, a fait au moins 13 morts, dont sept conseillers militaires. Téhéran a accusé Israël d’être à l’origine de cette attaque.
Parmi les victimes figuraient le général Mohammad Reza Zahedi, haut commandant du CGRI en Syrie et au Liban, et son adjoint, le général Hadi Haj Rahemi.
Tel-Aviv n’a pas officiellement revendiqué la responsabilité de l’attaque, mais Israël mène depuis des mois des frappes contre des cibles iraniennes en Syrie.
Selon les experts, l’attaque iranienne est susceptible de déclencher un conflit régional en cas de représailles de la part d’Israël.
Agence Anadolu