Le Groupe d’Action Rapide – Surveillance et Intervention au Sahel (GAR-SI SAHEL) a été mis sur pied par l’Union Européenne pour le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad afin de «rendre plus efficace l’action préventive et réactive des forces de sécurité nationales pour garantir un contrôle plus efficace du territoire et des frontières et créer des conditions favorables à une meilleure coopération transfrontalière et régionale parmi les pays concernées ».
Cependant, concernant le Sénégal, cette force militaire a été détournée de son objectif par l’Etat du Sénégal.
Selon une enquête faite par Al Jazeera, les moyens fournis par l’UE pour protéger les frontières sénégalaises ont été utilisés pour mater des manifestants lors de la caravane de la libération de Ousmane Sonko.
A ce titre, la chef d’unité politique des services audiovisuels et médiatiques de la Commission européenne s’est prononcée en conférence de presse ce 6 mars pour demander des éclaircissements. A l’en croire, la commission est «en contact avec les autorités sénégalaises pour obtenir davantage d’informations sur ces allégations ».
De ce fait, ajoute-t-elle, toute la lumière sur cette affaire sera faite afin d’apporter des réponses à leurs questions après avoir visionné les images qui ont circulé sur le net.
Khadija NDIAYE