La loi d’amnistie annoncée par le chef de l’Etat lors de l’ouverture du dialogue ce 26 Février dernier a fait l’objet de plusieurs débats dans les plateaux de télés comme au sein des grands places des quartiers du pays. Mais selon le wadiste : «Le mal du Sénégal, ce sont ces contingents de troubadours écœurants qui envahissent les plateaux de télévisions, de radios et de site internet avec des déclarations non réfléchies, cherchant à attiser le feu ou à mettre les citoyens, les uns contre les autres.» Soutenant cet avis du président Sall de vouloir déposer une loi d’amnistie sur la table de l’Assemblée nationale pour abroger les évènements tragiques de 2021 jusqu’à 2024, Samuel Sarr dit oui et souligne que : « Dans ce jeu de confusion et de perturbations, se mêlent des communiqués de presse de «droits de l’hommiste» aux engagements politiques monnayés, et d’ONG dites civiles corrompues qui pensent pouvoir imposer leur volonté satanique aux citoyens en quête de quiétude.
Ainsi, le mackyste éclairé de poursuivre : «Le pardon et la réconciliation ont toujours été des marqueurs foncés dans l’annale de notre histoire politique. Ces vertus ont jalonné notre chemin dans notre marche vers une démocratie achevée. Le pardon est une qualité mais également une capacité de dépassement dont sont incapables, ces individus malveillants, à l’âme étouffée de haine. Ces faiblesses n’ont pas leur place dans une société civilisée. »
Invitant l’histoire, M. Sarr a fait savoir que depuis 1960, plusieurs lois d’amnistie ont été votées au Sénégal pour oublier un passé douloureux et renforcer l’unité nationale. Et alors, dit-il que dans le contexte politique actuel, le pardon est plus que nécessaire : «Je suis bien placé pour apprécier le bien fondé et la pertinence d’une telle initiative présidentielle. Après 12 ans à la tête du Sénégal, il s’agit pour le président Macky Sall de renforcer les fondements d’une société sénégalaise sans couture. Malgré les nombreuses fois qu’il a été injustement emprisonné, le président Me Abdoulaye Wade avait accordé son pardon à l’ensemble des caciques socialistes et à leur leader Abdou Diouf»
Mamadou LY