Dans un communiqué cosigné par le collectif des familles des détenus et le Front pour une Révolution Anti-impérialiste, Populaire et Panafricaniste (FRAPP)/France dégage, un autre cas de torture dans la prison de Rebeuss a été dévoilé.
Selon la note, «ce week-end, le détenu politique Saliou Diop de la chambre 02 de la prison de Rebeuss a été sauvagement torturé par un agent pénitentiaire du nom de Chef Manga. Actuellement le jeune Saliou Diop est à l’infirmerie avec une épaule fracturée ».
Au moment où le président Macky Sall a affirmé dans un entretien que des cas de tortures ne sont pas enregistrés dans les prisons, le collectif familles des détenus politiques et le FRAPP se disent «indignés et dénoncent les violences que des agents de la race de Chef Manga de la prison de Rebeuss font subir aux détenus». «Il est tout simplement scandaleux qu’un pénitentiaire se comporte ainsi envers des êtres humains. Le FRAPP ne cesse de le marteler : ‘Jailman Du Mala’ (un prisonnier n’est pas un animal). Chef Manga de la prison de Rebeuss est un habitué des faits car il avait aussi exercé des violences sur le détenu Assane Dramé», ajoutent-ils.
Pour que cessent ces violences dans les prisons, les activistes demandent à «l’État d’ouvrir une enquête et de sanctionner l’auteur en l’occurrence Chef Manga» et invite Aïssata Tall Sall ministre de la Justice «à effectuer ensemble une visite dans la prison de Reubeuss», elle qui a «nié l’existence des cas de torture pour cacher la vérité et refuser de la dire ».
Khadija NDIAYE