Suite et pas fin du quiproquo entre le PDS et le Conseil constitutionnel. Après la sortie des “7 sages” le parti de Maître Wade est revenu à la charge. Selon les libéraux, les pouvoirs dans notre République sont bien établis et répartis entre l’exécutif et le législatif et le judiciaire. «La création d’une commission d’enquête parlementaire est prévue par la loi organique numéro 2002 du 15 mai 2002 modifiée en 2019 portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui tient ses pouvoirs de la Constitution, sa mise en œuvre par le représentant du peuple n’affecte en rien le principe de la séparation des pouvoirs d’autant plus qu’il s’agit de faire la lumière conformément à la loi et en l’absence de toute procédure pénale sur des faits graves soumis à l’attention de l’Assemblée nationale», rappellent-ils.
En outre, ils soulignent que les juges du Conseil constitutionnel ne sont pas au-dessus des lois de la République. «Ils ne peuvent pas s’autoriser sans conséquence à imposer aux acteurs politiques leur choix par des décisions de partialité, de conflits d’intérêts manifestes et de corruption pour sélectionner des candidats et en éliminer d’autres dans une procédure électorale dont l’intégrité est une exigence absolue de la démocratie au Sénégal» , ont-ils précisé.
Par ailleurs le PDS a dénoncé ce qu’il qualifie de «menaces proférées par les 7 juges du Conseil constitutionnel contre l’auteur de la demande d’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire».
Toutefois le Parti démocratique sénégalais s’offusque du fait que c’est la première fois dans l’histoire du Sénégal que le Conseil constitutionnel qui “dans sa formation actuelle ait perdu toute crédibilité“. «Le Conseil constitutionnel est donc disqualifié pour arbitrer toute élection juste, démocratique, transparente et inclusive.. », ont enfin souligné les libéraux.
Liboire SAGNA