C’est ce mercredi 3 janvier que la chambre administrative de la Cour suprême va statuer sur le recours en annulation du décret portant nomination des membres de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).
La haute juridiction, saisie par Ndiaga SYLLA et Me Abdoulaye TINE, va se prononcer sur la régularité de ces nominations faites le 3 novembre dernier par le président SALL.
Ainsi, il est reproché au décret du présidentiel de « non-respect du principe du renouvellement au tiers tous les 3 ans », d’avoir écourté le mandat de certains membres, d’avoir remis en cause de l’impartialité et la neutralité de la CENA, d’avoir nommé un juge du Conseil constitutionnel en cours de mandature, de n’avoir pas consulté les entités prévues par la loi et d’avoir violé la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948.
Selon Me TINE et Ndiaga SYLLA, la CENA dont la mission est de contrôler et de superviser les opérations électorales et référendaires, ne peut souffrir de tous ces manquements sans fausser la mission pour laquelle elle a été instituée.
La Cour Suprême va trancher ce mercredi.