Démarrage, hier, du grand prix international Macky Sall pour le récital du saint coran. Sept pays sont en lice pour 15 candidats. Il s’agit du Kenya, du Nigéria, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Mali, du Sénégal et de l’Algérie qui compte chacun deux jeunes. L’Egypte vient compléter le groupe avec un seul candidat. Pour les organisateurs et membres des associations des daara du Sénégal, il s’agit de renforcer la dynamique de performance. Mais aussi promouvoir la valeur religieuse et citoyenne en montrant son appartenance à la Ummah. Pour Dr Mohamadou Bousso, le jury composé de Sénégalais, d’un Egyptien et d’un Marocain est l’un des plus performants et des plus sûrs au monde.
Prenant la parole, le ministre de l’Education nationale, Cheikh Omar Ann dira que le Sénégalais tient à faire la promotion de l’enseignement religieux et des daara.
C’est pourquoi il indique que l’Etat a décidé d’institutionnaliser l’enseignement religieux dans les écoles et promouvoir une politique plus hardie de modernisation des daara. «Par-delà la compétition, nous sommes des frères et sœurs unis par les mêmes valeurs. C’est une opportunité pour les pays de la Ummah de renforcer les liens et de préparer nos jeunes à comprendre nos relations et à œuvrer pour leur pérennité», souligne le ministre.Pour cette première édition, le concours porte sur la mémorisation intégrale du saint coran.
Najib SAGNA