Il n’est pas exagéré de dire que la vie de Abdourahmane CAMARA «Camou» était entièrement dédiée au Groupe Wal Fadjri, et particulièrement à WalfQuotidien. Avec l’expérience, nombre d’institutions ont voulu s’attacher les services de Camou pour des postes de conseillers, mais il vouait une fi- délité inébranlable à Wal Fadjri, et à son fon- dateur, feu Sidy Lamine NIASS.
Ce choix de vivre de la presse a fait bien des heureux. Et pour cause, ils sont aujourd’hui légion les journalistes qui ont appris les rudiments de ce métier, grâce à la générosité de Camou. Son option, c’était de servir cette profession qu’il avait placée au-dessus de tout, dans le strict respect des règles d’éthique et de déontologie, qui régissent le journalisme. Informer juste et vrai sans aucun parti pris, Camou en avait fait une règle d’or. Son humilité l’amenait souvent à répéter : «Il peut certes arriver qu’on se trompe dans le traitement de telle out elle information ; mais, on se trompe toujours de bonne foi». C’est pourquoi, il récusait cette course effrénée des jeunes journalistes vers le scoop. Le principe est qu’il fallait tout le temps s’assurer de la crédibilité de la source qui vous informe, pour être sûr de servir la bonne information.
Aujourd’hui, plus qu’hier, ses conseils avisés continuent de guider nos pas dans cette profession, face à des obstacles multiples qui l’incommodent à rester le véritable quatrième pouvoir.
Mbagnick NGOM