Une année après, les circonstances de la disparition du gendarme Didier BADJI et du militaire Fulbert SAMBOU ne sont toujours pas élucidées. Devant l’omerta, leurs familles ont encore fait une sortie. A travers un communiqué, elles dénoncent le manque de réactivité dont les autorités font montre depuis l’éclatement de l’affaire et «exigent une prise de responsabilité face à la détresse persistante des parents».
«Voici une année écoulée que les populations des Îles Bliss-Cassa demeurent dans l’angoisse, la douleur et l’incompréhension face à la disparition de leurs fils. La découverte, quelques jours après, du corps de Fulbert SAMBOU avec comme hypothèse d’une mort par noyade nous a plongés dans un doute et a suscité en nous un sentiment de perplexité, car étant insulaires une telle mort relèverait d’une exception. (…) Notre inquiétude demeure très grande surtout face au mutisme de l’Etat et des autorités militaires. Nous attendons de nos autorités qu’elles remplissent leur devoir envers ces familles endeuillées et qu’elles offrent le soutien nécessaire aux familles de Fulbert SAMBOU et de Didier BADJI, qu’il soit moral et financier, tout en éclaircissant la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur les circonstances qui entourent la disparition de ces vaillants militaires et dignes fils de Niomoune et des Îles Bliss-Cassa», peut-on lire sur la note.
Pour rappel, le corps de Fulbert SAMBOU a été retrouvé aux larges du Cap manuel et a été enterré sans autopsie. BADJI quant à lui reste introuvable.