Dans un entretien accordé à nos confères du journal Yoor-Yoor, Cheikh Tidiane DIEYE dit renoncer à sa candidature, au profit du candidat de PASTEF, Ousmane SONKO. Il donne les raisons d’un tel choix et se prononce sur l’actualité politique du moment. Voici quelques extraits de son interview.
Cheikh Tidiane DIÈYE renonce finalement à sa candidature pour la présidentielle du 25 février 2024. Le coordonnateur national de la plateforme politique Avenir Sénégal Bi NU Beeg et membre de la coalition Yewwi Askan-Wi décide de soutenir le leader emprisonné de PASTEF, Ousmane SONKO dont la candidature est encore incertaine. «Comme je l’avais fait en 2019, avec le résultat fort appréciable que nous avons obtenu ensemble, j’ai décidé encore, à la prochaine élection, de soutenir SONKO pour que nous parachevions l’œuvre de la reconstruction et de refondation que nous en train de co-construire pour notre pays», a-t-il déclaré dans un lors de son entretien exclusif accordé du journal Yoor-Yoor du mercredi 21 septembre 2023.Interrogé par nos confrères sur un tel choix, Cheikh Tidiane DIEYE est d’avis que «SONKO est le seul qui peut faire face au système actuel».
Ousmane SONKO a été condamné dans l’affaire Sweet Beauty, à deux ans d’emprisonnement, pour «corruption à la jeunesse», le 1er juin dernier. Un verdict qui le rend inéligible, selon les autorités. En dépit de son éligibilité incertaine, ses camarades de parti l’ont investi candidat de PASTEF pour la prochaine échéance présidentielle.
Cheikh Tidiane DIEYE reste convaincu que le célèbre pensionnaire de la prison de Sébikhotane garde encore son éligibilité intact. «Malgré ce qu’en a dit le ministre de la Justice, SONKO reste éligible car sa condamnation par contumace s’est effondrée dès l’instant où ils l’ont arrêté, peu importe le lieu, la cause, les modalités ou motifs de cette arrestation. C’est cela l’esprit de la loi. Le reste, c’est de la politique», dit-il dans les colonnes du journal Yoor-Yoor.
Plus loin dans l’article, il dénonce la répression policière violente ayant libre cours chez nous, de même que les interdictions systématiques de manifestations pacifiques et la cascade d’emprisonnement d’activistes et d’opposants.