L’information est du directeur de la Santé publique. Le Dr Barnabé GNINGUE, qui s’exprimait lors de de la conférence de presse de lancement du 6e forum Galien Afrique et du troisième prix Galien Afrique, estime que les maladies non transmissibles (MNT) sont devenues un vrai problème de santé publique avec des indicateurs qui font froid dans le dos. Au nombre de ces MNT il y a, précise-t-il, les maladies cardiovasculaires, notamment l’hypertension artérielle (HTA) qui font beaucoup de victimes.
« La mortalité globale des maladies cardiovasculaires au Sénégal est estimée à 48% en 2019, chez les moins de 70 ans », souligne le directeur de la Santé publique. Viennent ensuite le diabète et les affections respiratoires qui causent également beaucoup de décès.
S’agissant des cancers, a-t-il poursuivi, « nous n’attendons pas moins de 12.000 nouveaux cas chaque année au Sénégal, avec une prédominance des cancers du col de l’utérus, du sein, du foie, de la prostate et de l’estomac ». Il a salué les efforts de l’Etat du Sénégal qui, selon lui, a lourdement subventionné la prise en charge des cancers.
Concernant les maladies rénales chroniques (MRC), il a rappelé qu’elles touchaient déjà en 2023 entre 20.000 et 30.000 patients parmi lesquels 2000 à 4000 étaient au stade terminal. M. Gningue a aussi fait part d’un taux de détection faible de l’hémophilie, une maladie pour laquelle seuls 322 cas sont dépistés et régulièrement suivis, sur 1600 cas attendus. Quant à la drépanocytose, a-t-il encore indiqué, son taux de prévalence est estimé à 10% dans la population.
Avec Pulse