La présidente de la Commission Femmes d’Amnesty International/Sénégal a participé au lancement de 16 jours d’activisme, du 25 novembre au 10 décembre, pour faire un plaidoyer sur les violences, notamment sexuelles, faites aux femmes. Seulement, interrogée sur le cas Adji SARR qui peut être un exemple, Oumou Kalsoum NDIAYE estime que ce cas ne peut servir d’exemple pour sensibiliser sur les violences faites aux femmes. A l’en croire, ce dossier comporte encore des faits à mettre au clair.
« Là, c’est un autre problème. Pour qu’on puisse parler de viol, l faut qu’il y ait des preuves. L’affaire Adji SARR n’est pas un cas qu’on peut citer en exemple. Le traitement de ce dossier dépasse non seulement la médecine, mais aussi les attentes d’Amnesty pour conserver quelque chose comme viol. C’est une autre situation. En tant que société civile, pour éradiquer le viol, nous ne pouvons pas prendre ce cas comme exemple », déclare-t-elle
A noter que ce plaidoyer sert aux femmes victimes de violences, de pouvoir retrouver leur dignité et d’avoir le courage de dénoncer leur bourreau.