Après un mois de négociation sans gain de cause avec, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le professeur Moussa Baldé, l’Intersyndicale des personnels administratifs, techniques et de service des universités (Pats) déterre sa hache de guerre. Hier, en assemblée générale, les travailleurs du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) ont décrété 48 heures de grève renouvelables. Ils revendiquent toujours la revalorisation des salaires et la signature du décret 2103 du 17 février 2000, révisé depuis plus de deux ans.
Selon François Babacar Touré, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’Enseignement supérieur, (Stes) le ministre traîne les pieds pour la signature du protocole d’accord conformément à la demande des syndicats. Il souligne, malgré la suspension de leur mot d’ordre de grève pour entamer des négociations avec différentes parties prenantes, il n’a satisfait aucune des doléances des travailleurs des universités. François Babacar Touré et ses collègues dénoncent le dilatoire perpétré et tiennent cette fois-ci à ce que leurs revendications soient satisfaites sans délai. «La lutte continue. Nous ne baisserons pas les bras tant que nos revendications ne sont pas satisfaites», prévient Cheikh Samb le coordinateur du (Pats). Les syndicalistes exigent également la généralisation des indemnités de logement au personnel administratif, technique et de service des universités. A en croire le porte-parole, le mot d’ordre de grève est suivi dans toutes les universités du Sénégal.
Khady GUEYE