Si on pensait qu’après Abdoulaye DIOUF SARR, aucun autre responsable du camp présidentiel à Dakar ne subirait la raclée que l’ancien maire de Yoff avait subie aux locales de janvier dernier avec un écart de plus de 92.000 contre Yewwi, on se trompait lourdement. DIOUF SARR peut se consoler.
D’ailleurs, il a gagné son bureau de vote dimanche dernier. C’est au tour du maire de Dakar Plateau, Alioune NDOYE, de subir la raclée du siècle à Dakar. En misant sur lui du fait qu’il était le seul maire de la capitale à gagner sa mairie aux locales, Macky SALL pensait qu’il avait le bon cheval pouvant faire face aux galops titanesques du genre Ourasi, le fameux cheval français qui a gagné 4 fois le Grand Prix de l’Amérique, une classique mondiale des courses hippiques. A l’arrivée, l’équipe d’Alioune NDOYE a été dépassée de très loin par la bande à Barthélémy DIAS. Un score à inscrire dans les annales Guiness de la politique sénégalaise. L’écart est soviétique. Et le moins qu’on puisse dire est que l’inter-coalition YAW-Wallu a laminé la coalition au pouvoir par un écart de plus de 100 mille voix. En effet, la coalition Yewwi Askan Wi, qui avait comme tête de liste départementale le maire de la capitale Barthélémy DIAS, a obtenu un score de 190 131 voix. Si on y ajoute les 11 166 voix obtenues par Wallu Sénégal, cela fait un cumul de 201 297 voix contre 93 493 voix obtenues par la coalition Benno Bokk Yakaar, dont la tête de liste départementale est le ministre des Pêches et maire du Plateau, Alioune NDOYE. Un écart considérable qui va lourdement peser sur la balance au moment de faire le décompte pour le scrutin proportionnel. Alioune NDOYE n’oubliera de sitôt cette mémorable fessée que lui a administrée un ancien socialiste dont il avait participé à sa défenestration du PS. Une belle revanche pour Barth.
Avec Le Témoin