Depuis que le chef de l’Etat s’est saisi du problème survenu à l’hôpital Amadou Sakhir MBAYE de Louga après le décès d’une femme en couches, des têtes sont tombées. Cependant, cela reste insuffisant pour les citoyens. Ils estiment que le problème est plus profond et implique d’autres personnes. Et c’est le cas du personnel médical officiant au sein du centre hospitalier. En effet, en sit-in ce 14 avril, les agents de santé veulent que le ministre de la Santé et de l’Action sociale soit démis de ses fonctions car à les en croire, tous les dysfonctionnements qui sont notés dans l’hôpital ont été expliqués au ministre. Selon le porte-parole du jour, Souleymane LOUKA, l’hôpital est en train d’agoniser.
« Nous avons des salles exiguës, non équipées et inadaptées au bloc opératoire central. La réduction de la capacité d’accueil des patientes ayant des grossesses pathologiques et des patientes en post-opératoire conduit parfois à mettre parfois deux à trois patientes par lit. Et le ministère ne peut pas dire qu’il n’est pas au courant de cette situation », déclare-t-il tout en exigeant que les sanctions qui ont été faites à l’endroit de ses collègues se fassent de manière impartiale car, ajoute-t-il, il n’est plus question d’être les agneaux du sacrifice après pareil incident.
Par ailleurs le personnel de la maternité a, pour sa part, décrété ce matin une grève générale illimitée pour que justice soit rendue sans parti pris.
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