Vice-champion d’Afrique en titre, le Sénégal s’est sereinement emparé du dernier billet pour les demi-finales de la CAN 2021 en disposant logiquement de la Guinée Equatoriale (3-1) ce dimanche en quarts de finale au Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Les Lions affronteront le Burkina Faso mercredi pour une place en finale.
Après un début rencontre équilibré avec un Nzalang Nacional beaucoup plus joueur que lors de ses précédentes sorties et une possession du ballon partagée, les Lions accéléraient et trouvaient la faille sur un joli mouvement conclu par la passe lumineuse de Mané pour Famara Diedhiou qui trouvait la faille en ajustant Owono (1-0, 28e). Sous l’impulsion de son maître à jouer de Liverpool, inspiré et dans tous les bons coups, le Sénégal multipliait les actions chaudes dans la surface adverse, mais Ndong sauvait les meubles devant Gueye sur un centre de Mané, tandis qu’Owono parvenait à repousser la frappe lointaine de Mendy. Le 2-0 n’était pas loin…
Ismaïla Sarr, retour gagnant !
Après ce premier acte maîtrisé, les hommes d’Aliou Cissé se faisaient pourtant peur au retour des vestiaires. D’abord heureux de voir l’arbitre Victor Gomes annuler, après recours à la VAR, le penalty sifflé pour la main de Koulibaly sur un centre d’Iban Edu, les Lions se faisaient en revanche punir par Buyla qui égalisait d’un bel enchaînement dans la surface sur un service de Ganet (1-1, 57e). Désireux de réagir immédiatement, Cissé envoyait Ismaïla Sarr, enfin apte et qui disputait ses premières minutes dans cette CAN.
Les Lions ne doutaient pas longtemps et Kouyaté, tout juste entré en jeu, profitait d’une récupération de Koulibaly sur un corner mal repoussé par la Guinée Equatoriale, pour devancer Owono et remettre son pays en tête (2-1, 68e). Servi sur une magnifique incursion du latéral gauche Ciss, Sarr fêtait même son retour par un but qui pliait ce match (3-1, 78e). Face à un adversaire plus joueur, les Sénégalais auront montré un beau visage sur des attaques rapides ce dimanche. Pour les hommes de Juan Micha en revanche, l’épopée s’arrête là…