Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Jean-Claude Kassi Brou, a indiqué, samedi, qu’« un sommet extraordinaire sur le Mali se tiendra le dimanche 9 janvier 2022 à Accra, République du Ghana », ajoutant que le ministre malien des Affaires étrangères avait invité également le médiateur à se rendre à Bamako le mercredi 5 janvier 2022.
En outre, la Commission de la Cédéao a annoncé dans un communiqué, qu’elle « prenait note » de la communication des autorités de la transition malienne d’un projet de chronogramme sur les élections futures, transmis, vendredi, par une délégation malienne conduite par Abdoulaye Diop ministre des Affaires étrangères à Nana Akufo-Addo président de la République du Ghana et président en exercice de la Cédéao.
« La Commission de la Cédéao prend acte de la communication le 31 décembre 2021 d’un projet de chronogramme sur les élections, transmis vendredi par une délégation malienne conduite par le ministre des Affaires étrangères à son excellence Dankwa Akufo-Addo, président de la République du Ghana et président en exercice de la Cédéao», a déclaré samedi, Jean-Claude Kassi Brou président de la commission de l’organisation ouest africaine dans un communiqué.
Abdoulaye Diop a expliqué, samedi, à la télévision nationale du Mali qu’il avait présenté à Nana Akufo Addo une prolongation de cinq ans de la transition, au plus, à compter du 1er janvier 2022, afin de réussir les meilleures conditions d’élections libres, transparentes, crédibles et acceptables par tous.
« Cette démarche s’inscrit dans le cadre du respect que le président Assimi Goïta a pour l’organisation et pour l’ensemble des autres Etats membres, mais aussi pour pouvoir démontrer sa bonne foi et son ouverture au dialogue à la concertation pour pouvoir trouver des solutions », a déclaré le diplomate malien.
Et d’ajouter que le Colonel Assimi Goïta « a voulu que la voix des Maliens soit entendue et nous avons fidèlement apporté des résultats par rapport aux assises nationales de la refondation et par rapport à la durée de la transition pour faire en sorte que ceci soit la base d’un dialogue avec la Cédéao ».
Pour rappel, des Assises nationales de refondation avaient eu lieu du 11 au 30 décembre dernier, permettant de dégager plus de 500 recommandations touchant divers domaines, dont la durée de la transition, fixée, sans trancher à une durée allant de 6 mois à cinq ans.
AA