Initiateur de la charte de non-violence, le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) et la plateforme Jammi Rewmi ont rencontré les responsables de coalitions et partis politiques pour les informer de leur initiative et les inviter à signer ledit document.
Mais à l’instar de la coalition Yewwi Askan Wi, le leader de la République des Valeurs/Reewum Ngor rechigne également à parafer le document.
« Je ne signerai pas. Parce que je pense qu’il faut qu’on arrête de faire de sorte d’être entre la chèvre et le chou chaque fois que la situation est difficile dans ce pays. Je n’entends pas ces gens dénoncer quand des bureaux de distribution de cartes d’électeurs sont faits dans des conditions abjectes. Je n’entends pas ces gens se lever quand Djibril NGOM qui aurait dû se retrouver devant le palais de justice est vu au palais de la République, traité comme un héros, c’est une violence extrême. Parce que des gens ont fait des efforts pendant trois mois pour rassembler leur liste. Je n’entends pas ces gens condamner ces choses-là. Il est facile après de vouloir mettre les victimes et les bourreaux ensemble et de leur dire Oui que chacun taise ses querelles. Le bourreau lui est à l’aise dans cette affaire », s’est expliqué Thierno Alassane SALL.
WALFNet