Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) est très remonté après les agressions des enseignants, ce weekend, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).
Dans une déclaration rendue publique, hier, le Secrétaire général national de ce syndicat, Amadou Diaouné et ses camarades du Secrétariat exécutif national du Sudes, affirment avoir appris «avec indignation et constaté avec stupéfaction dans les réseaux sociaux, les images dégradantes de la répression sauvage et honteuse dont les camarades de l’Ife (Institut de Français pour les Etudiants étrangers), ont été victimes le samedi 11 Décembre 2021 à l’Ensetp ». «Le Sudes condamne énergiquement cette violence gratuite exercée contre des enseignants en lutte pacifique au sein de l’Ucad. Il tient le Recteur de l’Ucad pour responsable de cet état de fait déplorable et de tous les possibles développements ultérieurs. En effet, force est de reconnaître que le Recteur s’est installé dans le dilatoire et le laxisme dans la gestion de cette crise qui perdure depuis huit mois. Tout ceci sans considération du grave préjudice qu’elle porte à l’image d’une institution de formation exclusivement destinée à accueillir des étudiants étrangers», soutiennent-ils. Amadou Diaouné et Cie soulignent qu’il y a eu «une réaction disproportionnée des vigiles de l’Ucad face à des manifestants pacifiques qui dénonçaient un coup de force de la direction actuelle de l’Ife frappée d’illégalité et d’illégitimité depuis fort longtemps».
Ainsi, même s’il exprime sa solidarité profonde aux camarades du Sudes/Esr en particulier à ceux de l’Ife, le Sudes «exige des autorités dont principalement le recteur et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri), le règlement diligent et définitif de cette crise».
Mamadou GACKO