Alors que le budget de leur ministère de tutelle a connu une importante hausse ces deux dernières années, les travailleurs des Centres de traitement épidémiologique (CTE) tirent la sonnette d’alarme. Ils sont montés au créneau pour réclamer plusieurs mois d’arriérés de motivations.
Selon leur porte-parole, certains d’entre-eux sont restés plus de dix mois sans toucher ces primes. « Quand on prend, par exemple, l’hôpital Dalal Jamm, on lui doit huit mois d’arriérés de motivation. Quand on prend les hôpitaux de Fann et Principal, ils sont à cinq voire six mois, quand on compte le mois de décembre. Quand on prend le Samu national, ils sont à douze mois », a indiqué Elimane FALL.
Face à la presse, ces agents mobilisés dans la lutte contre la pandémie, menacent de se faire davantage entendre si rien n’est fait.
Un combat qu’ils ne mèneront pas seuls, puisque le mouvement FRAPP / France dégage, leur a d’ores et déjà apporté son soutien.
WALFNet
