Dans leur volonté de dénoncer la mal-gouvernance et la corruption, les activistes peuvent compter sur l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC).
Seynabou NDIAYE DIAKHATÉ, qui s’exprimait dans le cadre de la célébration de la quinzaine nationale de lutte contre la corruption, a exhorté les gouvernements à faire de sorte que ceux qui osent dénoncer ces pratiques ne soient pas victimes de représailles.
« La prévention et la lutte contre la corruption ne doivent pas être perçues comme une chasse gardée des Etats et des gouvernements. Chaque personne à un rôle à jouer pour prévenir ce crime afin de promouvoir la résilience et l’intégrité à tous les niveaux. Pour y parvenir, des politiques, des systèmes, des mesures et des espaces de dialogue doivent être aménagés pour que les populations puissent s’exprimer et dire à haute et intelligible voix non à la corruption. La nécessité pour les gouvernements d’initier une politique efficace des lanceurs d’alertes et dénonciateurs afin que ceux qui s’expriment contre la corruption soient protégés contre d’éventuelles représailles », plaide-t-elle.
A noter que plusieurs rapports de l’OFNAC qui ont épinglé des personnalités proches du pouvoir dorment toujours dans les tiroirs du chef de l’Etat ou du procureur de la République.
WALFNet