De nouvelles recrues ont accepté de rejoindre l’armée fédérale éthiopienne dans la guerre contre les rebelles du TPLF.
La cérémonie de recrutement a eu lieu à Addis-Abeba mercredi en présence d’ex-combattants venus galvaniser les recrues alors que les forces tigréennes continuent de pousser vers la capitale selon les Etats-Unis. Ce recrutement intervient au moment où le Premier ministre Abiy Ahmed se trouve depuis mardi sur la ligne de front. Pendant ce temps à Addis-Abeba, de nombreux rassemblements en soutien à l’armée fédérale gagnent du terrain.
Nous, les Éthiopiens, ne faisons pas de compromis. Oubliez l’Amérique et les autres pays hostiles. Ils connaîtront le même sort. Nous traînerons leurs cadavres hors de nos terres, tout comme les Italiens a souligné un ancien général.
L’Éthiopie a accusé jeudi les Etats-Unis de propager de fausses informations sur les conditions de sécurité, en annonçant une imminente attaque terroriste en Éthiopie. Addis-Abeba dénonce une propagande qui contribue a déstabiliser le pays. Mercredi, le secrétaire général, Antonio Guterres, a appelé à un cessez-le-feu lors d’une visite en Colombie : je lance aujourd’hui un appel urgent aux protagonistes du conflit en Éthiopie pour un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat afin de sauver le pays.
Le porte-parole du gouvernement, Legesse Tulu, a déclaré aux journalistes que le Premier ministre était arrivé au front mardi, mais il n’a pas donné de détails sur le lieu. Le vice-Premier, ministre Demeke Mekonnen a pris le contrôle des activités quotidiennes du gouvernement.
Plusieurs rassemblements ont eu dans plusieurs capitales du monde pour dénoncer l’influence des États-Unis dans la guerre qui se joue en Éthiopie entre l’armée fédérale et les rebelles du TPLF.
AfricaNews