Quelque 200.000 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été perdues en fin octobre au Sénégal, a déclaré mercredi à Dakar, le coordonnateur du Programme élargi de vaccination, docteur Ousseynou Badiane.
“En fin octobre, nous avions perdu 200.000 doses de vaccins contre la Covid-19, contre 5000 doses perdues en septembre. C’est sûr que d’ici décembre nous allons encore en perdre”, a-t-il souligné.
Le coordonnateur national du PEV faisait une communication sur “Vaccins anti COVID-19 au Sénégal : bilan et perspectives” lors de l’atelier d’échanges entre l’Association des Journalistes en Santé, Population et Développement (AJSPD) et un expert de la vaccination.
Revenant sur le taux de vaccination, Dr Badiane a fait savoir que le Sénégal, a reçu 3.918868 vaccins, mais, selon lui, à la date du 15 novembre 2021, “seuls 50 % des doses ont été utilisés”.
“Quelque 1308 266 personnes ont au moins reçu une dose et 908 961 personnes sont complétement vaccinées”, a-t-il expliqué, précisant qu’”actuellement le défi reste l’adhésion des populations à la vaccination et la gestion des vaccins’’.
“La courbe de la vaccination varie entre les régions. Dakar représente 21 % des personnes complétement vaccinées, Diourbel 4%, Tambacounda 5 %, Sédhiou 4 %”, a-t-il noté.
Concernant l’amélioration du taux de vaccination au Sénégal, Dr Badiane a souligné que les districts sanitaires ont reçu des instructions pour élaborer des plans de relances en vue de “faire bouger les choses”.
“Le rythme de la vaccination est lié au nombre de cas de Covid-19, actuellement ce qui peut faire évoluer la vaccination, c’est la contrainte ou une 4ème vague”, a estimé le coordonnateur national du PEV.
La vaccination contre la Covid-19 vise la réduction de la morbidité et la mortalité liées à la maladie depuis le démarrage de la campagne au Sénégal depuis le 23 février.
Il existe dans le pays quatre vaccins : AstraZeneca, Sinopharm, Johnson and Johnson et Pfizer.
Les autorités sanitaires veulent à la fin du 1er semestre 2022, vacciner au moins 55 % de la population totale (cible 18 ans et plus) dont 20 % et 35 % supportés respectivement par COVAX et la Banque mondiale.
APS