Des «cas récurrents de violence, de harcèlement et chantage sexuels ou encore d’humiliation et d’insulte grave» sont entre autres les raisons qui ont amené le corps professoral féminin de l’Université Assane SECK de Ziguinchor à tenir un sit-in ce 15 novembre.
En effet, selon leur porte-parole Fatoumata ANNE, les femmes font face à diverses formes de violences de la part des étudiants. A l’en croire pour ne pas encourager de tels actes dans un espace de savoir, il faut l’application de l’article 24 du règlement intérieur de l’Université.
« La réalité, c’est qu’il reste encore difficile d’oser parler de ces violences sexistes dans un cadre aussi prestigieux qu’une université. Qu’on le veuille ou non, être victime, c’est aussi craindre que l’Institution ne réagisse pas. Nous dénonçons vigoureusement et nous nous indignons profondément. Il est formellement interdit, dans l’espace universitaire, toute activité de nature à compromettre la dignité, l’intégrité physique et morale des personnes, le harcèlement, le chantage, le proxénétisme et l’abus de pouvoir », déclare-t-elle.
Le collectif de femmes professeures de l’Université de Ziguinchor qui entend porter le combat devant interpelle également la tutelle.
WALFNet