Le stade Lat Dior de Thiès, qui va abriter le match Sénégal-Togo ce 1-er septembre pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, a obtenu “une homologation assortie de conditions”, annoncé, ce vendredi, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, en conférence de presse.
“Aujourd’hui, nous avons une homologation assortie de conditions et nous nous attellerons à relever ce défi pour que d’ici décembre, le stade soit un petit bijou aux normes de la FIFA, de la CAF”, a dit le président de la FSF.
“Déjà, beaucoup de travail a été fait. La pelouse, vous avez vu les images ? Je pense que nous aurons la qualité optimale pour le mois d’octobre. En tout cas, je l’espère”, a insisté le président Senghor.
En même temps que la CAF décidait en juin dernier que le stade Lat Dior ne pouvait pas de recevoir de matchs, des joueurs de l’équipe nationale, notamment Sadio Mané, se sont en même temps plaints de l’état de la pelouse de cette enceinte.
A ce sujet, Me Augustin Senghor assure que la Fédération de football n’a ménagé aucun effort pour que le stade soit mis aux normes internationales.
La Fédération sénégalaise de football a choisi une entreprise ayant fait ses preuves partout en Afrique notamment au Cameroun, hôte de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, pour rénover cette pelouse.
“L’inspecteur de la FIFA nous a dit, suite à sa dernière visite, qu’il ne voulait plus voir de sable autour du stade, c’est à dire la main courante”, a prévenu Augustin Senghor.
“Là aussi, nous nous sommes engagés pour une centaine de millions pour faire un gazon synthétique tout autour. Le dallage extérieur, ils l’ont exigé aussi, l’Etat doit le faire”, a-t-il ajouté.
“Le problème, c’est comment régler l’équation de la maintenance, c’est ça le gros problème. Et nous avons décidé, au niveau de la FSF, de nous atteler à acquérir ces matériels pour nous-mêmes, de sorte qu’à chaque fois que nous devons intervenir, si l’Etat nous le permet bien sûr, nous le ferons pour maintenir le niveau de qualité de ses pelouses”, a-t-il dit.
Et Me Senghor d’ajouter : “On ne peut pas se permettre de revenir à ces situations antérieures où on voyait des stades et pelouses qui n’étaient pas dignes de notre statut en tant que première nation africaine mais aussi de nos joueurs”.
APS