Un homme d’une cinquantaine d’années qui a dernièrement bénéficié d’une liberté provisoire après avoir été inculpé pour coups et blessures volontaires, a cru bien faire en remettant une enveloppe de 50 000 F CFA au magistrat qui l’a fait libérer.
Seulement, raconte LeSoleil, mal lui en a pris. Le juge a déposé une plainte contre lui pour tentative de corruption.
Arrêté et attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye ce 25 août, B.K DIOUF, en larmes, a tenté de se dédouaner. A l’en croire, il voulait juste remercier celui qui l’a conseillé après son accrochage et lui a accordé la liberté provisoire.
« C’est une connaissance et je pensais que je pouvais le considérer comme un ami. Je l’ai appelé le 4 juin dernier. Je lui ai dit que je voulais le voir pour le remercier de ses conseils qui m’ont été d’un grand apport. Il m’a donné rendez-vous à son bureau. J’ai choisi des billets neufs simplement pour faire un beau geste», déclare-t-il pour expliquer son geste. Avant de demander pardon : « je pensais bien faire. Je regrette et demande pardon ».
Seulement, pour le Parquet le prévenu tente de se justifier mais les faits l’incriminants sont constats. Il a ainsi requis l’application de la loi.
Ce qui n’est pas l’avis du pool d’avocats de la défense. Selon les robes noires, qui demandent une application magnanime de la loi, leur client n’a aucunement enfreint la loi et ne peut être poursuivi pour corruption puisque dans sa lettre c’est un musulman qui parle à un autre musulman.
Finalement, le prévenu a été reconnu coupable et condamné à deux ans avec sursis.
WALFNet