Pour convaincre les populations de Diourbel à accepter de se faire vacciner le ministère de la Santé et de l’Action sociale multiplie les initiatives dans la localité.
Prenant part à une sensibilisation des chefs religieux de Diourbel sur le Covid-19, initiée par les autorités sanitaires et administratives de la région, la directrice générale de la Santé, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a vanté le mérite du vaccin. Selon elle, il est “un moyen très efficace” dans la riposte contre le coronavirus qui, depuis plus d’un an, “est en train de faire beaucoup de dégâts”.
“Il y a les mesures barrières, le lavage des mains et la distanciation sociale, mais, pour la première fois dans l’histoire de la médecine, en moins d’un an, on a pu trouver l’arme fatale qui est le vaccin”, a relevé Marie Khemesse Ngom Ndiaye.
Les rumeurs sur les vaccins ont toujours existé et accompagné leur mise sur le marché, mais “le vaccin qui a été trouvé au bout d’un an est entouré de beaucoup plus de rigueur”, a-t-elle fait valoir.
Les autorités sanitaires indiquent que malgré la disponibilité des vaccins, elles envisagent de renforcer les hôpitaux en lits et disent travailler pour ’’rendre accessible l’oxygène’’, tout en sachant que la “meilleure alternative pour combattre la pandémie est de se faire vacciner”.
Dans le cadre de cette sensibilisation, elle s’est rendue chez le guide religieux Serigne Moustapha Lakrame Mbacké au village d’Afia Mbacké, dans la commune de Tocky Gare, dans le département de Diourbel, en compagnie d’autorités administratives locales.
Après avoir pris sa dose unique du vaccin Jonhson & Johnson, le guide religieux mouride Serigne Moustapha Lakrame Mbacké a magnifié le travail des médecins dans le cadre de la riposte au Covid-19.
“Les médecins travaillent pour le bien-être de la population, donc j’invite mes disciples et autres sympathisants à se faire inoculer le vaccin”, a-t-il lancé.
Avec APS