Pour l’extension du grand cimetière musulman de Pikine devenu trop étroit avec des corps qui sont inhumés dans la division à cause des tombes trop proches, les populations de cette localité sont encore à nouveau descendues dans les rues pour inviter les autorités à satisfaire leur doléance.
Une marche pacifique autorisée et encadrée par la Police. Pour leur porte-parole Daouda Guèye, «le cimetière musulman de Pikine est saturé et s’est transformé en fosse commune avec la superposition des dépouilles du fait qu’il n’y a plus d’espace. C’est pourquoi, nous avons tenu à marcher pour exiger l’extension du cimetière». Poursuivant son plaidoyer, monsieur Guèye explique : «Il reste derrière le cimetière 12 hectares 700 mètres carrées qui est situé dans le titre foncier 50 Dp. Mais il y a des promoteurs de connivence avec des politiciens qui sont en train de se partager cette assiette foncière».
Théodore SEMEDO