Au Tchad, Human Rights Watch (HRW) et la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) ont accusé, les 8 et 9 avril 2021, les forces nationales de sécurité d’avoir mené « une répression implacable » contre des opposants à l’approche de la présidentielle.
« Plus grave, un autre groupe d’individus se serait organisé pour assassiner certains responsables des partis politiques de l’opposition démocratie et de la majorité, ainsi que des responsables de la société civile, dans le but de semer la terreur et le chaos dans le pays », dénonce la CNDH.
Par ailleurs, des témoins interrogés par HRW affirment que « des forces de sécurité ont passé à tabac des manifestants avec des fouets, des bâtons et des matraques ». « Un manifestant a également déclaré qu’il avait été soumis à des décharges électriques pendant sa détention », poursuit l’ONG de défense des droits humains dans son communiqué.
Pour rappel, l’élection présidentielle tchadienne de 2021 aura lieu ce dimanche 11 avril. Le président sortant Idriss Déby Itno est candidat à un sixième mandat contesté par la majeure partie de la jeunesse issue de l’opposition.
Notons que les deux organisations des droits de l’homme demandent aux candidats et à leurs partisans d’observer le même comportement responsable pendant les périodes du scrutin et post-électorales.
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