La société civile ne compte pas rester les bras croisés pendant que le Sénégal s’embrase. Dans un communiqué conjoint, rendu public hier mardi, la RADDHO, la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH), Africa Jom Center, Amnesty Sénégal et le Forum Civil exigent le respect de toutes dispositions de la loi pour ne pas léser le mis en cause.
Selon ces organisations de défense des droits de l’homme, « la convocation qui a été servie à SONKO n’a pas respecté les termes de l’article 61 de la constitution du 22 janvier 2001, modifiée et des articles 51 et 52 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».
Ce qui incite Alioune TINE et Cie à appeler « au respect, par les autorités judiciaires, des procédures légales prévues pour convoquer et entendre un député ».
Les « droits de l’hommistes » condamnent « fermement le recours à la violence quels qu’en soient les auteurs», avant d’inviter l’Etat à « s’abstenir de toute immixtion dans les procédures judiciaires concernant des citoyens ».
A noter qu’Ousmane SONKO, président du parti PASTEF et député à l’Assemblée nationale a été convoqué ce lundi 8 février 2021 à la section de recherches de la Gendarmerie nationale pour répondre d’une plainte pour viol, introduite par la dame Adji SARR contre lui.
WALFNet