Le directeur du SAMU national s’est invité dimanche au point de situation quotidien sur l’évolution de l’épidémie. Et c’était pour attirer l’attention sur les cas asymptomatiques.
Selon le professeur Mamadou DIARRA BEYE, beaucoup de patients arrivent tardivement dans les Centres de traitement épidémiologiques (CTE) parce qu’ils ne se savaient pas malades. Ce qui, indique-t-il, explique la multiplication des cas communautaires.
« Si un triage est fait et qu’on décide de traiter quelqu’un à domicile, il faudra veiller à la contamination mais également veiller à avertir très rapidement les structures de santé en cas d’aggravation et c’est dans ce cadre-là que le SAMU joue un rôle très important parce que ces alertes, nous les recevons sur le 15/15 et chaque fois qu’il y a une détresse, il faut appeler très vite parce que ce qu’on a noté pour les cas graves qui arrivent en réanimation, parfois dans plus de 80%, c’est des patients qui n’étaient même pas suivis à domicile, qui ne se savaient même pas malades et qui, brutalement, présentent des signes de détresse. Quand nous intervenons, nous nous rendons compte que ces personnes étaient malades depuis au moins 10 jours », a expliqué Mamadou DIARRA BEYE.
WALFNet