Alors que beaucoup de membres de la mouvance présidentielle sont unanimes quant à la pertinence de la suppression des cinq Villes, le député et responsable de la commission des Finances à l’Assemblée Nationale lui, ne veut pas en attendre parler.
Présent à la rencontre du comité d’initiative rufisquois, Seydou DIOUF soutient que, « sur le plan de l’existence, de la coïncidence sur le même territoire, d’un département et d’une même ville, Rufisque n’est pas dans ce cas de figure là ».
Pour lui, « Rufisque doit être conservé dans son entièreté, lui conférer les pouvoirs municipaux à l’instar de ce qui existe à Mbour, Diourbel, Kaolack, Saint Louis, Tambacounda… ».
Le député, qui refuse que l’on touche à Rufisque, est plutôt d’avis qu’il faut supprimer ses 3 communes. « S’il y a quelque chose à supprimer, c’est bien les trois communes qui ont été créées de manière artificielle à travers une réforme de 1996, auxquelles 2013 a conféré des pouvoirs exorbitants de statut de droit commun. Nous on a une ville de Rufisque avec à l’intérieur trois communes qui ont été créées à partir de 1996. Donc l’antériorité de la création c’est bien la ville qui l’a, à la fois par l’histoire, mais y compris dans les dynamiques institutionnelles », déclare-t-il.
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