Les parlementaires ont interpelé le ministre de la Culture sur les catégories d’artistes sur la base de la définition de ce dernier.
«Le ministre a indiqué qu’il en existe plusieurs. L’artiste est premièrement considéré comme toute personne qui crée ou participe, par son interprétation, à la création ou à la recréation d’œuvre d’art, dont le travail artistique constitue un élément essentiel de sa vie et qui contribue au développement de l’art et de la culture. Quant à l’artiste amateur, c’est toute personne physique qui exerce une activité artistique de manière non professionnelle, alors que l’artiste indépendant est toute personne physique qui exerce une activité à caractère artistique sans être liée à son partenaire professionnel par un contrat de travail», indique le rapport en rapportant les réponse de Abdoulaye Diop à l’Assemblée nationale, hier, lors du projet de loi sur le statut de l’artiste. Le ministre de la Culture fait savoir que son département mettra en place une carte professionnelle dans les différents sous-secteurs de l’art et de la culture. Sa réponse fait suite à son interpellation par les parlementaires sur les ayants droit de cette Loi ainsi que sur les critères de base pour définir et identifier un artiste. La frange des amateurs devrait être formalisée. Ce d’autant que les députés ont demandé à ce que cette Loi concerne un plus grand nombre d’artistes et d’organiser davantage les artistes de la banlieue pour qu’ils puissent bénéficier des avantages liés au statut de l’artiste. Auparavant, Abdoulaye Diop a soutenu que ledit projet est «pour étendre aux artistes les avantages de la protection sociale : la couverture maladie, la pension de retraite et la protection contre les accidents de travail». De l’avis du ministre de la Culture, les efforts «n’ont pas réussi à enrayer tous les obstacles. Hormis le sous-secteur du cinéma et de l’audiovisuel, la situation des créateurs reste préoccupante avec l’absence totale des dispositions les concernant». De même, avec l’adoption, la question des contrats, «source de divergences juridictionnelles sur la qualification du contrat le liant à ses partenaires professionnels», sera réglée. Cela pour éviter les incertitudes sur le régime juridique applicable à l’activité.
Emile DASYLVA
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