Abordant, vendredi, devant les députés, la question de l’emploi des jeunes dans un contexte particulier marqué par la recrudescence de l’émigration irrégulière, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural dit se féliciter des efforts de l’Anida (Agence nationale d’insertion et de développement agricole) qui, en termes d’insertion, a fait des fermes qui ont créé 30 000 emplois dont les revenus sont entre 950.000 et 300.000.000.
« Cela veut dire un salaire mensuel qui va d’environ 80. 000 à 250.000 francs CFA. Je pense que ce sont des emplois décents. Et, nous comptons, dans les trois années à venir, faire 20.000 emplois », s’est réjoui Moussa Baldé, qui annonce également d’autres programmes dans ce sens.
De façon globale, avance-t-il, « le ministère de l’Agriculture envisage, dans les trois prochaines années, au moins 100.000 emplois pour les jeunes et les femmes ».
A ce titre, il mise sur la sensibilisation des jeunes pour les dissuader à rester au pays. « Tout le monde doit avoir un discours responsable, il faut dire aux jeunes que les efforts qu’ils vont faire là-bas sont plus durs que ce qu’on fait, ici, au Sénégal. Il faut donc un débat serein sur ça et qu’on tient un discours responsable pour que ces candidats à l’émigration clandestine sachent qu’il y a de l’espoir au pays », ajoute le ministre de l’Agriculture.
LeSoleil