Allied Gold devra attendre pour entrer en possession de la mine d’or malienne de Sadiola. Iamgold, l’actuel propriétaire, a indiqué que la situation politique actuelle retarde la conclusion de l’accord de vente, car « la signature des autorités gouvernementales en place » est indispensable.
Au Mali, les conséquences du coup d’État perpétré mardi sont déjà visibles dans l’industrie minière. La compagnie minière Iamgold craint en effet que la situation politique actuelle retarde la conclusion de la vente de sa mine d’or Sadiola à la junior minière Allied Gold Corporation.
Selon Indi Gopinathan, porte-parole de la compagnie, citée par Reuters, « la seule question en suspens est la signature des autorités gouvernementales en place ». Si les militaires au pouvoir ont indiqué vouloir d’une transition civile, aucun plan de route n’est jusque-là disponible, empêchant donc de prévoir une probable date pour l’obtention de cette approbation réglementaire. Il faut dire que cette signature est importante, car l’État malien détient 18 % d’intérêts dans le projet contre 41 % de parts respectivement pour Iamgold et son partenaire AngloGold Ashanti.
Pour rappel, les deux compagnies ont vendu en décembre dernier la mine d’or Sadiola à Allied Gold pour un montant total de 105 millions $. Ce projet aurifère situé dans le sud-ouest du Mali, renfermait au 31 décembre 2018, des ressources minérales estimées à 7,9 millions d’onces et des réserves de minerai de 4 millions d’onces.
AgenceEcofin