Derrière le cafouillage sur le dépôt des rapports de l’Inspection générale d’Etat (IGE), se cache une violation manifeste de la loi, celle-là même qui régit la périodicité selon laquelle les rapports doivent être déposés sur la table du chef de l’Etat. C’est, du moins, l’avis du coordonnateur du Forum civil, Birahime SECK .
Selon ses dires, l’IGE a violé la loi qui organise ses statuts et qui dit clairement que chaque année, le vérificateur général du Sénégal présente un rapport d’activités au président de la République au plus tard le 31 mars suivant l’année d’activité sur l’état de la gouvernance et la reddition des comptes. “On se rend compte ici qu’il y a une violation de la loi par l’IGE par rapport à la période de publication”, a fait remarquer Birahim SECK, au cours d’une conférence de presse, ce mardi.
“Alors, on s’est rendu compte qu’avant la publication de ces trois (3) rapports, 2016, 2017 et 2018-2019, l’IGE est resté presque quatre (4) ans ou bien cinq (5) ans sans publier de rapport. Donc du point de vue de la période de publication, il y a une violation manifeste de la loi par l’Inspection générale d’Etat qui est quand même un corps qui est chargé de vérifier la régularité et la conformité des lois”, a-t-il indiqué.