A quoi joue donc le ministre de la Justice, Me Malick SALL ? Au moment où le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) est en mouvement sur toute l’étendue du territoire et réclame une audience avec lui, il a préféré recevoir, hier, l’Union nationale des travailleurs de la justice.
Dans un communiqué, il est dit que c’était pour passer en revue la situation qui prévaut dans le secteur de la justice, histoire de trouver un dénouement heureux après plusieurs mois de confrontations à travers des mouvements de grève. Selon un communiqué conjoint parvenu à notre rédaction, après un tour d’horizon et à l’issue de ‘’discussions franches’’ autour de questions liées notamment au fonctionnement du service public de la justice, aux conditions de vie des travailleurs, à la gestion des carrières, les parties se sont largement accordées sur ces différents points et ont fait valoir une parfaite convergence de vues.
Ainsi, explique-t-on dans le document, Me Malick SALL a apporté toutes les informations et précisions nécessaires à la bonne compréhension des enjeux du moment dans le secteur de la justice, tout en réitérant ses bonnes dispositions à instaurer un climat apaisé avec tous les partenaires sociaux. L’UNTJ, de son côté, s’est engagé à apporter les clarifications nécessaires à la base et à poursuivre en toute responsabilité son engagement pour le service public de la justice. Enfin, selon la note, les deux parties ont convenu de se retrouver périodiquement dans le cadre d’un dialogue social et dans l’intérêt du secteur.
Pendant ce temps, le Syndicat des travailleurs de la Justice (SYTJUST) cherche désespéramment à rencontrer le ministre de la Justice Me Malick SALL. Ce jeudi, il a décrété 48 heures de grève couvrant jeudi 2 et vendredi 3 juillet. «Cette continuation de la grève est la conséquence du comportement du ministre de la Justice, M. Malick SALL, qui feint d’ignorer la paralysie du service public de la Justice», a dénoncé le SYTJUST dans un communiqué.
Avec EnQuête