Les cadres de Benno Bokk Yakaar, du camp présidentiel, sollicitent du président de la majorité, une relance des activités de redynamisation des plateformes politiques d’échanges de la coalition.
Les cadres de Benno Bokk Yakaar qui ont lancé cet appel, dans leur communiqué, issu de la réunion de leur Bureau exécutif, disent inviter «l’ensemble des composantes de Bby à plus d’ouverture et de générosité afin de permettre au président et à notre coalition d’élargir et de consolider nos bases en vue des futures conquêtes». Ils n’ont pas par ailleurs manqué de rapporter leur position sur les questions d’actualité relatives à la morbidité due à la Covid-19, la question de l’occupation illégale du littoral, mais aussi et surtout l’affaire de la Senelec. Concernant les pertes en vie humaine liées à la Covid-19, les cadres «souhaitent, à titre préventif, qu’une communication particulière soit élaborée envers les personnes vivant avec une comorbidité et qu’un dispositif de prise en charge précoce soit mis en place dans les meilleurs délais».
Pour ce qui est de la question foncière qui s’étend jusque dans le littoral, les éminences grises de Benno Bokk Yakaar, réunies autour du Coordonnateur Alpha Bayla Guèye, «demandent une application stricte des textes organisant l’occupation du littoral et encouragent le gouvernement dans sa volonté de valoriser le littoral pour le bien de toute la communauté». Non sans tenir à décharger leur mentor. «Le Président Macky Sall a été un grand défenseur de la protection du littoral», déclarent-ils en mettant par ailleurs à l’index le bradage foncier dénoncé, sur le dos du régime précédent. «Toutes les agressions du littoral, remontent à la gestion du foncier sur la période 2000-2012. Depuis son arrivée à la tête du pays, le Président n’a jamais encouragé des projets à caractère spéculatif», tranchent-ils en plaidant en outre pour «rétablissement de la vérité des faits».
Sur une dernière note, les cadres encouragent «l’ouverture de discussions autour d’une revue globale du contrat Senelec-Akilee» en la qualifiant d’ «un exercice salutaire». Ils espèrent qu’au bout du processus que les intérêts de toutes les parties seront préservés.
Emile DASYLVA