A cause de la pandémie du coronavirus, beaucoup de choses gravissimes sont en train d’être passées sous silence. A titre d’exemple, les scandales de drogue et de faux monnayage dans lesquels un élu a été inculpé avant d’être élargi de prison. Si cela ne semble pas gêner, ailleurs, en Occident, le Sénégal, qui est devenu une destination «clignotante», commence à sérieusement inquiéter.
L’addiction du Sénégal à la drogue et au faux monnayage commence à inquiéter les Occidentaux, plus particulièrement les Américains. Même si ces phénomènes des temps modernes existent aussi chez eux, comme s’en défendent certaines autorités, ils risquent d’être beaucoup préjudiciables au Sénégal, si l’on n’y prend garde. En effet, d’innombrables saisies de drogue témoignent de l’ampleur de la gravité du fléau au Sénégal, pays jadis connu pour sa bonne image. Une réputation que des organisations délinquantes sont en train d’écorner avec leur économie de la drogue. Et la toxicomanie du pays continue de croître dangereusement, au point que le pays risque d’être classé comme un pays voisin du sud, Etat narco-trafiquant. Car, par ces temps qui courent, on ne peut rester longtemps sans entendre ou lire dans les médias une stupéfiante affaire de saisie de drogue, de tentative de blanchiment d’argent ou de faux monnayage. Et ce dernier fléau a même permis de voir le député Boughazelli être arrêté puis remis en liberté provisoire. Et cela ne semble choquer personne dans ce régime dit de gouvernance «sobre et vertueuse». Mais, cela sonne comme une alarme chez les Occidentaux dont la presse en ligne signale d’ailleurs le déplacement d’agents du Fbi au Sénégal pour enquêter sur des cas de narcotrafic et sur une opération de blanchiment d’argent sale d’une certaine famille libano-syrienne, les Farès.
Si les Sénégalais placent ces histoires dans la catégorie faits-divers, ce n’est pas le cas dans beaucoup de pays occidentaux. En effet, il y a quelques mois, WalfQuotidien annonçait que le Sénégal était devenu une grande cible des grandes puissances occidentales comme le pays de Donald Trump qui ne plaisante pas avec ces histoires. «On va vers un énorme scandale sur l’histoire de la drogue et des bateaux. Un scandale jamais plus fort depuis que le Sénégal est indépendant. Toutes les ambassades sont en alerte. Car, aussi bien en France qu’aux Usa, la destination Sénégal clignote», signale une source.
Il nous revient aussi que les grandes puissances se posent de plus en plus de questions sur notre pays. Et leurs organisations de lutte contre ce fléau ont mis le pays dans leur viseur. «La National drug policy and authority (Nda) et la Drug Enforcement Administration (Dea), deux structures de l’administration américaine en charge de la lutte contre la drogue, sont en alerte maximum sur le Sénégal. L’Etat sénégalais a donc intérêt à être extrêmement vigilant et diligent sur ces dossiers», nous soufflait une autre source qui estime que le pays de la Téranga devrait faire attention à ne pas avoir l’étiquette des narco-Etats.
Seyni DIOP