Au regard des énormes enjeux financiers qu’elle comporte, et du contexte particulier de mobilisation nationale, pour l’effort de guerre, face à la terrible crise sanitaire engendrée par l’irruption mortelle de la Covid-19, la polémique autour du contrat entre Senelec et Akilee devrait intéresser les autorités étatiques.
C’est la position du Psd/Jant bi de Mamour Cissé qui exige un arbitrage sans délais. Sous ce registre, Mamour Cissé et Cie appellent les institutions dédiées : l’Inspection Général d’Etat, la Cour des comptes, l’Armp et l’Ofnac à jouer pleinement leur partition. «En ces heures graves de restrictions multiformes pour le peuple, qui reste stoïque et discipliné, responsable et digne dans l’épreuve, il est inadmissible que d’autres puissent jongler avec nos maigres ressources, dans l’impunité la plus totale. Voilà l’attente incompressible du peuple. Son droit absolu. Quant aux protagonistes de cette triste affaire, le meilleur service qu’ils puissent rendre au peuple qui s’interroge, c’est de démissionner sans attendre, pour mettre à l’aise le président de la République et créer ainsi, les conditions d’une enquête rigoureuse et impartiale pour édifier le peuple», déplorent Mamour Cissé et ses camarades du Psd/Jant bi. Prenant la défense du chef de l’Etat, ils estiment que «ceux qui creusent les tunnels obscurs de leurs ambitions cachées, sous les fauteuils dorés, où la confiance du chef de l’Etat les a installés, sont libres de le faire ; mais si c’est au prix du pillage organisé de nos ressources nationales, à travers une gestion décriée au quotidien, le Psd/Jant bi ne peut alors que s’imposer le devoir d’alerter, de s’indigner et d’engager la riposte. Le Président Macky Sall ne mérite pas cela».
Magib GAYE
Gabriel BARBIER