Des élèves se sont regroupés dans un collectif à travers les gouvernements scolaires pour davantage se faire entendre en perspective du retour annoncé dans les salles de classe ce 2 juin.
Selon ces potaches, leur vie est en danger avec à la propagation et leur retour annoncé dans les salles de classe le 2 juin, refusent de se plier. « Au Sénégal, avec la fermeture des écoles, de nombreux élèves sont repartis dans leurs localités respectives et ceux de Dakar sont confrontés à un problème de transport, il n’y a pas assez de véhicules et on doit se déplacer », affirme leur porte-parole Maguette BA qui estime que c’est la raison pour laquelle, leur collectif va faire face ce mercredi à la presse pour montrer leur désapprobation face à la décision du président de la République rouvrir les écoles.
« Au moment où nos parents ne travaillent pas, on nous demande de rester à la maison, comment allons-nous trouver les moyens pour retourner ou rejoindre les différentes localités ou alors nous déplacer. On ne peut pas accepter un retour dans les classes dans ces conditions. Le fait est aussi que dans la plupart des classes, il se pose un problème de professeurs. On n’a pas assez de professeurs pour l’enseignement de certaines matières dans des classes de Terminale, même s’il n’y a pas de grève. Et si les autorités disent qu’elles vont aménager des classes de 20 élèves, on sait très bien que c’est des bobards, que c’est impossible », fulmine Maguette BA. Poursuivant, la porte-parole des élèves avertit qu’ils « n’accepteront pas d’être sacrifiés » car indique-t-elle, « on a des classes qui font des centaines d’élèves et on est assis par 3 ou 4 par table. Donc, si on nous dit qu’on sera un par table, on ne peut le croire. Tout ça ne tient pas la route ».
WALFNet